- Chapelle de la Madeleine
- Chapelle de Nazareth
- Chapelle de Senneville
- Chapelle Saint Louis
- Chapelle Saint Michel des Corbières
- Chapelle Saint-Yves
- Chapelle St Jean Baptiste au désert
- Église Saint Joseph
- L’antique cathédrale d’Alet
- La chapelle de l’hôpital du Rosais
- La chapelle du Sacré Cœur
- La chapelle Saint Pierre de la Cité
- La chapelle Saint-Jacques
- La Chapelle Sainte Anne
- L’Église Sainte-Croix
- Notre Dame de Lorette
Mr Louis Pottier, président d’honneur de l’Association de Sauvergarde des Chapelles du Pays Malouins :
Avant d’entreprendre cette promenade, il n’est pas inintéressant de vous communiquer quelques chiffres et informations concernant ces édifices.
Edouard PRAMPAIN, dans son livre « Saint-Malo historique » publié en 1902 précise, je cite « en 1778, le diocèse de Saint-Malo renfermait 5 abbayes d’hommes en commende, 2 abbayes de femmes, 38 prieurés, 61 paroisses 436 chapelles, non comprises les chapelles de couvent » etc…
Pour mémoire, le diocèse de Saint-Malo comptait 236.500 habitants. Sur ces 436 chapelles, plus du quart se situaient dans le Clos Poulet.
Au début de ce siècle, Armand DAGNET, professeur à Saint-Malo, publiait dans le journal « le Salut », entre le 25 octobre 1904 et le 11 décembre 1906, une série d’articles intitulée « le Clos Poulet, ses chapelles, châteaux et gentilhommières ». Traitant des chapelles, il en dénombra plus d’une bonne centaine. Aujourd’hui, en 1985, en reste-t’il encore 80 ?
Pour évaluer la densité des chapelles, dans les limites géographiques qui nous intéressent, prenons comme exemple la chapelle de la Madeleine située sur la route de Rennes à la sortie de Saint-Servan. Dans un rayon de deux kilomètres, il existait 24 chapelles, 4 au moins ont disparues à savoir :
Saint-Etienne sur la route de la Gouesnière, qui s’élevait à l’emplacement de la croix actuelle, dont une pierre du socle porte la date de 1577 ; mais aussi Saint-Hélier, Saint-Fiacre, située place de la Roulais à Saint-Servan. Quant à la chapelle du couvent des Calvairiennes qui se trouvait place Souvet à l’emplacement des halles actuelles, il ne reste rien, ni de la chapelle, ni du couvent, sauf les armes du chapitre de Saint-Malo, que l’on peut voir sur le mur de la halle aux fromages, rue des Calvairiennes. Quelques-unes sont en ruines, c’est le cas de la chapelle Sainte-barbe de la Grande Rivière, de la chapelle Saint-Jean-Baptiste du désert (dite chapelle de la Flourie), dont les grands Jans encore debout se voient lorsque l’on emprunte la route qui descend vers le barrage de la Rance. D’autres ont été transformées en villa, c’est le cas de la chapelle Notre-Dame de la Goleterie. Quant à la chapelle de La Madeleine, une des plus anciennes du Clos Poulet – elle dépendait d’une Maladrerie – elle est aujourd’hui réduite à 3 rangées de pierre au pied d’un hôtel…
Merci aussi au père abbé Michel Leutellier qui a écrit la plupart des textes suivants.
